Paris ! tu paris Paris...

Comme la chanson de Camille, j'ai parié avec Paris que j'allais la quitter. C'est ce que j'ai fait, il y a presque quatre ans.

Quatre ans déja... Quatre longues années que je croupis ici, en Mayenne. Quatre longues année que je n'ai pas ou peu de vie sociale. Quatre année que je ne me suis pas senti pressé, que je n'ai pas été compressé dans un train... Quatre année que j’essaie de trouver pourquoi j'ai voulu quitter Paris.

Je disais que ma campagne me manquait. Mais qu'est ce que j'entendais par "ma campagne" ? Ces centaines de vieux séniles et désagréables, qui me pousse a la caisse pour passer devant moi, pour ensuite prendre tout leur temps ? Ces même vieux qui me rendent dingue sur les routes, qui roulent tellement peu vite que je devrais passer la marche arrière pour pouvoir les suivre sans leur rentré dedans en première ? Cet accent de bouseux incompréhensible ? Ce ciel gris ? Cette pluie ? Les odeurs d'épandage ? De fumier dans les jardins ? L'antipathie de ces habitants ?

Je disais qu'on serrait plus heureux a la campagne. Mais l'est t-ont vraiment ? Nous n'avons pas d'amis, nous avons raté tout ce que nous avons entrepris (entre autre, l'adoption d'un chien... une véritable catastrophe...). Nous n'avons pas d'argent, nous ne sortons jamais, n'avons jamais de quoi nous faire plaisir... Nous somme devenu "no life", pas forcément par choix, mais par obligation. Quoi de mieux qu'un jeu en ligne pour nous faire oublié que dehors, il y a plein de choses "payantes" qui pourrait être géniale a faire ?

Je disais qu'on trouverai du travail facilement. En quatre ans, j'ai eu une mission d'intérim dans mon domaine... UNE SEULE ! Après, c'était l'usine...  Et encore, j'ai eu du mal a y rentrer ! Mon homme lui, est a l'usine depuis qu'on est arrivé ici. Et il déprime. Maintenant, suis MAF, je suis seule, et je n'ai plus gout a rien. Je ne vois que par mes enfants, et ca déprime encore plus mon homme.

Je disais que la vie était moins chère. Les salaires aussi sont moins élevé, faut pas se leurrer !

Je disais que les gens était moins cons... Je sais pas ou j'avais vu ca !

Je disais pleins de choses... qui au final ce sont avérées fausses. Je culpabilise d'avoir amener mon homme ici. Je l'ai "détruit".

Depuis quelques jours, je ne pense qu'a Paris. PARIS ! Le métro bondé, les gens qui courent, les magasins ouvert le dimanche... Châtelet, avec ce bar ou je trainais avec mes "potes", le Blackdog ! Mon restaurant préféré : le Flam's, ou on s'éclatait le bid avec le menu "a volonté" ! Barbés, et cet immense Tati, et toutes ses friperies ! Et république !! Ce sanctuaire a geek, dont les sous sol des magasins de jeux vidéo regorge de trésors ! Tous ses bars a ambiance, les petites salles de concert comme le Glaz'art ! Et les grosses salles ou j'ai pu voir tous mes groupes préférés !!

J'ai envie de courir dans le métro, de passer de gare en gare, en regardant les gens. J'ai envie de courir dans un escalator ! J'ai envie de voir des gens habillé autrement qu'en blouse de paysan ! Je veux des punk ! Des goths ! J'ai envie de marché dans paris, de regarder la hauteur de ses immeubles. J'ai envie d'aller sur le champs de mars, et de regarder la tour Eiffel scintillé a la nuit tombé...

Mais est ce qu'il est possible de revivre ce train d'enfer, cette vie de fou, quand on a connu la vie de "campagnard", avec son train train, sa vie qui tourne au ralenti ?