Quand l'intégration se fait impossible.

Peut être que je n'ai peut être pas été assez souriante. Peut être que je n'ai pas répondu a un "bonjour" en passant en voiture. Peut être que je ne sort jamais au bon moment de ma maison. Peut être que j'aime trop le calme pour vivre en lotissement. Peut être qu'on m'a pris pour une acariâtre en m'entendant gueuler sur le chien du voisin, ou quand je ronchonne sur mes enfants pour qu'ils montent dans la voiture...
Toujours est il que je ne suis pas ce qu'on voit. Et que malheureusement, mes tentatives pour avoir de bonnes relations de voisinage ont échoués. Lamentablement.

J'ai tenté d'offrir a chacun de mes voisins des photos de leurs enfants pour Halloween. Très peu ont répondu. Aucun remerciement de la trentaine d'enfants que j'ai photographié.
J'ai écris plusieurs courriers, tous plus cordiales les uns que les autres, a mes voisins de gauche pour qu'ils fassent taire leur maudit clébard. Depuis le dernier, ils me disent a peine bonjour. A croire mes demandes de calme n'était pas justifié.
J'ai tenté de sympathiser avec mes jeunes voisins d'en face, lorsqu'elle m'a demandé des photos pour sa puce. Je n'ai pas eu de nouvelles...
J'ai laissé Lilou sympathisé avec la fille de mes voisins de droite, jusqu’à ce qu'elle morde ma fille et mette des claques a mon fils.
J'ai essayé de trouver des circonstances atténuante a mon voisin du bout de la rue pour justifier qu'il jardine "thermiquement" tout les dimanches. Mais j'arrive a saturation.
J'ai éviter le conflit en n'allant pas défonce le chat de mes voisins d'en face lorsqu'il est venu déchirer de toutes ses griffes le boudin de ma piscine auto porté qui m'a couté un rein.



Je devrai n'avoir aucune envie de fréquenter mes voisins. Et pourtant, je ne peux m’empêcher d'avoir mal au cœur quand je vois que les p'tits nouveaux de la rue se balade avec mes voisins de droite. Quand je vois mes voisins de droite aller prendre l'apéro chez mes voisins de gauche. Quand je vois mon voisins d'en face faire la causette avec les p'tits nouveaux. Moi aussi j'aurai aimé aller prendre le café avec ma voisine de droite chez ma voisine de gauche après avoir emmener les petits a la crèche. Moi aussi j'aimerai papoter avec les p'tits nouveau, faire une ballade avec nos enfants par un bel après midi. Papoter de longue minute avec mon voisin d'en face...

Personne ne nous parle. Personne n'a essayer de sympathiser... A t'on l'air de cas sos' ? Ne sommes nous pas fréquentables ? N'avons nous pas réussis les tests d'intégration ?

Je crois que finalement, nous ne sommes pas du tout fait pour vivre en lotissement. Cette espèce de vie en communauté, ou tu as l'impression de vivre dans un jardin publique. Ou tu te sens épié chaque foi que tu sors, chaque foi que tu va dans ton jardin... J'adore ma maison. Mais pas du tout mon quartier. Pourquoi ne peut ont pas téléporter notre joli pavillon en pleine cambrousse ??

Et toi, mon lecteur, tu la vie comment ta relation avec tes voisins ?

Bizouillage intempestif !