La lumière au bout du tunnel. #le point

Il y a deux semaines tout pile poile, je prenais sur moi pour franchir la porte du cabinet de mon médecin pour soigner ma dépression. 

Elle souhaitait qu'on se revoit quinze jours après le début du traitement pour faire le point. 

Quelle ne fut pas sa surprise de me revoir ! 

Premièrement, parce que rare sont les gens qui ont le courage de poursuivre le traitement et le combat. Parce que c'est pas facile, parce que c'est un combat de tous les jours. Parce qu'il y a des hauts, des bas, et que beaucoup pense qu'ils sont guéris en deux semaines. Pas moi ! 

Secondement, parce qu'elle m'a trouvé métamorphosé ! La jeune fille aux yeux remplis de larmes a été remplacé par une jeune fille presque dynamique et souriante ! Elle m'a avoué que le traitement avait rarement d'effet aussi radical sur les patients !

On a discuter, elle a prit le temps de m'écouter. On a parler des effets secondaires. Elle a dit que c'était normale, et que j'avais été courageuse. Je lui ai dit que j'avais quand même l'impression d'être bi-polaire. Elle m'a dit que c'était normal. Je ne suis pas encore stabilisé par l'anti-depresseur.

J'ai évoqué l'idée de suivre une psychanalyse. Mais notre discutions a fini par conclure que ce ne serait pas une bonne idée. Parce que mon traitement marche nickel et qu'il serait dommage de tout détruire avec des remontées de souvenir douloureux enfouis. (et puis aussi parce que ce n'est pas remboursé par la sécu, mais ca...).

Je continue donc mon traitement, mais je diminue ma dose de calmant, en supprimant le demi comprimé du matin, jusqu'a progressivement me passer de celui du soir. Elle me donne le droit d'en prendre si je sens une crise panique arrivé ou bien si je n'arrive pas a dormir.

Pour la première foi de ma vie, j'ai réussis a prendre un traitement assidûment. Je n'ai pas oublié un seul de mes comprimés ! 

Je me sens bien, je me sens apaisé ! Ma vie est métamorphosé ! Je souris, je ris ! Pas une larme pour "rien", plus de palpitation en sortant de la maison, plus de crise de rage... Par exemple, tout a l'heure, j'étais coincé derrière un tracteur sur la route. Pas moyen de doublé. Pas grave ! J'ai monté le son de l'autoradio, j'ai chanté a m'en péter les cordes vocales, si bien que j'étais déçu de doubler le tracteur, parce que j'allais arrivé vite a la maison !

Mais j'ai encore quelques rechute, notamment lorsque je vois mon père. Je compte bien résoudre ce problème, et rapidement !

Je vois la lumière au bout du tunnel ! :)