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jeudi 14 novembre 2013

Bientôt mon bidon, tu sera rond.

Mes Plaies, finalement, vous ne serez pas que deux. Parce que c'est si beau de vous voir grandir, de vous voir évoluer, que votre Papa et moi avons décidé de recommencer l'aventure. Mais différemment...


Parce que même si la grossesse, c'est pas le meilleur passage du monde, ca ne dure que neuf petits mois. Et franchement, neuf mois, c'est quoi à l'échelle d'une vie ? Rien. Je m'efforcerai de passer la plus belle grossesse possible. Tant pis pour les nausées, les vomissements, les oedemes, les contractions, la fatigue... Parce qu'après tout, on oublie vite. Très vite !


Je n'appréhenderai pas l'accouchement. Parce que c'est ainsi, il faut bien y passer (Owii ! Que j'aimerai que ce troiz sorte de la même taille qu'il est rentré !). Je ne me torturerai pas l'esprit avec des choses sans importance (type : est ce que je vais l'aimer ? est ce que mes enfants vont m'en vouloir ? est ce que mes vergetures vont se multiplier ? et bien d'autres questions stériles...).


Je respecterai le choix de mon homme, qui ne voudra encore pas venir a l'accouchement, et je me réjouirai de convier a nouveau ma Maman ! Parce que ce qui compte, c'est pas que papa soit la au moment de la sortie (dans le sang, les cris, et bien d'autre choses que je ne citerai pas pour ne pas choqué les nulli !)(Ah oui, non : Nulli, l'accouchement, c'est rose a paillette !), c'est qu'il soit la pour sa vie.


L'avis des autres je m'en cognerai royalement ! (Quoi ? 3 enfants ? C'est pour les allocs c'est sur ! Ah bin en plus en moins de 4 ans ? N'importe quoi ! Une vrai lapine ! - ouai, moi aussi je sais médire !).


Votre Papa a pris une grande décision : il prendrai un congé parental pour pouvoir s'occuper de nous tous. Il a envie de s'impliquer, plus qu'avant. Parce qu'il a réalisé que ses enfants, c'est ca la vrai vie ! Et comme ca, au moment de reprendre son travail, il aura le temps d'en chercher un autre, pour pouvoir aller au travail avec le sourire.


On sera 5. CINQ quoi ! Le rêve !!


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Bien sure, il y a deux ou trois little picouli choses a voir avant. Est ce qu'on peut mettre 3 sièges auto dans une Safrane ? Est ce que je peux avoir un bébé avec ma maladie de Basedow ? Comment arrêter l'effexor ? Comment on ferait au niveau des chambres ? Comment ca se passe niveau salaire avec un CP ? Et puis bien évidement, enlever mon minera !


Je suis sur un petit nuage ! C'est vraiment la plus belle chose de la vie ! J'aime ce sentiment de bonheur, de bien être que me procure l'optique de cette nouvelle vie. Et j'ai pas envie de quitter ce cocon rose a paillette. D'ailleurs, celle qui me suivent sur Instagram l'ont bien remarquer. Je suis HEU-REUSE !


Bizouillage intempestif ! ♥

© photo Capture De Vie Photographie (moi même). Reproduction interdite.


 

mardi 5 novembre 2013

Petit papillon de malheur

Depuis de longs moins, je passe par des phases vraiment étranges. Parfois hilare, parfois pleurnicheuse... Tantôt hystérique, le lendemain dépressive. Et puis cette fatigue, qui m'écrase, qui me terrasse, sans même faire la moindre chose.


Tout a commencé par des symptômes de dépression du post partum. Prise en charge en octobre 2012, je me suis retrouvé a prendre de l'Effexor, sans chercher a en savoir plus. J'ai vécu dans l'euphorie quelques mois, comme si j'étais constamment défoncé, puis je suis redevenu presque comme avant. Le traitement faisait effet, mais pas tout le temps. On m'a donné de l'Alprazolam pour ne pas commettre de crise de colère. J'ai ainsi été maintenu, tel un cheval sanglé, dans un été "potable" durant quelques mois.


Puis la fatigue est devenu insuportable. Je devais faire face a des enfants hystériques que je ne supportais plus, un homme désagréable que je ne reconnaissais plus, et des entreprises qui m'apportaient bien plus de soucis que de travail. J'ai d'ailleurs fermé l'une d'elle sur un coup de tête, ne supportant plus le contact avec les gens. Je ne sortais plus de chez moi. Je ne voulais voir personne. Le monde m’ennuyait, rien n'avait de sens. La télé restait éteinte pour ne pas savoir ce qui se passait dehors...


Les effets secondaires se multipliaient : nervosité, vertiges, nausées, transpiration excessive, plus de libido, palpitations, fatigue...


Et puis je suis retourné voir mon médecin a cause d'une énième douleur au cou. J'en ai profité pour lui dite que je voulais arrêter l'Effexor, n'en pouvant plus de ce que je pensais être des effets secondaires. Inquiète, elle m'a fait faire une première prise de sang. Le résultat de celle ci indiquait un taux de TSH trop bas.


"La thyréostimuline, ou thyréotropine, en anglais TSH (thyroid-stimulating hormone), est une hormone qui est sécrétée par l'anté-hypophyse.
Son rôle est de stimuler et de régir la sécrétion d'hormones thyroïdiennes." (wikipédia)


La thyroide est une glande situé a la base du cou, en forme de papillon.



Mon médecin m'a donc fait faire une prise de sang plus approfondie sur ma thyroïde. Entre le 27/08 et le 02/09, mon TSH est passé de 0,14 mUI/l à 0,06 mUI/l. Cette baisse signifiait donc un soucis. Elle m'a parlé ce jour la d'une Hyperthyroidie. J'ai du passé une échographie 10 jours plus tard. Il s'est avéré que j'avais un goitre (le goitre est une augmentation de volume, souvent visible, de la glande thyroïde), ainsi qu'un nodule a priori bénin.


Ces résultats en mains, mon médecin ne voulait pas en faire plus, elle a préféré m'envoyer chez un endocrinologie. Cette dernière a voulu me faire refaire une prise de sang pour vérifier mes anticorps anti-récepteur de la TSH. Le taux était bon. Mais mon TSH avait encore baissé. J'étais rendue a 0,03mUI/l. Elle m'avait aussi prescrit une scintigraphie.
La scintigraphie n'a pas réussis a dire ce que j'avais. Le medecin de la polyclinique pensait soit a une maladie de Basdow débutante (compatible avec le goitre), soit une Thyroidite en train de guérir (mais incompatible avec mon TSH). Il m'a renvoyé chez mon endocrinologue, pensant qu'elle serait plus apte que lui a donner un diagnostique.


Rendue chez l'endocrinologue avec un dossier d'examen de plus en plus gros, celle ci réfléchis pendant de longues minutes. Elle n'était pas plus avancé que le médecin de la polyclinique, mais a cependant écarté la thèse de la thyroïdite en train de partir, car mon taux d'hormone baisse de jour en jour. Elle a donc décidé de me faire suivre un traitement pour la maladie de Basedow.


"La maladie de Basedow ou Graves Basedow est une maladie auto-immune de la thyroïde. La personne atteinte produit des anticorps anormaux dirigés contre les cellules folliculaires de la thyroide. Plutôt que de détruire ces cellules, comme le ferait tout anticorps normal, ces anticorps reproduisent étrangement les effets de la TSH et stimulent continuellement la libération d'hormones thyroïdiennes, provoquant une hypertrophie de la thyroïde provoquant une hyperthyroïdie accompagnée de signes cliniques spécifiques. La maladie de Basedow ou de Graves, plus fréquente chez la femme que chez l'homme, se manifeste le plus souvent par une accélération du métabolisme basal, la diaphorèse, des pulsations cardiaques rapides et irrégulières, une augmentation de la nervosité et une perte pondérale. Il s'agit de sa forme la plus fréquente." (wikipedia)


Depuis le 29 octobre, je suis donc sous Basedene. Certains signes portent a croire que le traitement fonctionne. Je ne tremble presque plus des mains alors que c'était devenu catastrophique, mon transit est de nouveau normal... Mais je suis en essai pendant un mois, avec des prises de sang a effectué tout les 10 jours pour faire un hémogramme et surveiller mon TSH. Je revois mon endocrinologue début décembre, en espérant de bonnes nouvelles !


Il est hallucinant de voir a quel point une toute petite partie de corps peut a ce point foutre la merde dans un organisme et faire de quelqu'un un dr Jekyll and Mr Hyde !


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Je profite de ce billet pour m'excuser auprès de tout ceux que j'ai décu, a qui j'aurai mal parler, que j'ai abandonné. Je ne contrôle plus vraiment ce que je fais, dis ou pense depuis des mois. Et il est difficile de se rendre compte du mal qu'on fait sur le coup.


J'espère que vous accepterez mes excuses.


Bizouillage intempestifs !