Garde tes conseils, j'en veux pas !

Aujourd'hui, je suis allé manger chez Mémé. Je me suis forcé, sur les conseils de mon médecin  a sortir de chez moi et a voir du monde. Il y avait mon frère, mon père et mes grands parents.

Mon père m'a avoué que ma mère en avait marre de moi. Qu'elle n'en peut plus de sa faire envoyer bouler, et que c'est pour ca qu'elle boude chaque foi qu'elle vient nous voir.

J'ai donc tenté, avec des mots simples et sans m’énerver, de lui expliquer la situation.

Ma mère, elle est certes plus âgée que moi, mais ce n'est pas pour ca qu'elle sait tout. 

Moi, je suis naturellement plus jeune que ma mère, et ce n'est pas pour autant que je ne sais rien.

Mes enfants, je les élève du mieux que je peux. Et du mieux que je crois. Je suis leur mère, je suis donc, en toute logique, la seule a avoir a prendre des décision concernant leur éducation.

Je ne demande rien a mon entourage. Je me débrouille seule. Puisqu'on sait bien me faire comprendre que ce sont mes gosses et que je dois les assumer lorsque je demande qu'on me les garde un peu pour avoir un peu de répit. 

Alors pourquoi ma mère s'obstine t'elle a me donner des conseils que je ne demande pas ? Pourquoi est elle toujours a l’affût de la moindre prétendu "erreur" de ma part pour sauter sur l'occasion de me dire de faire ci, ca, ou que j'ai tord.

J'ai expliqué a mon père que si je ne demandais pas de conseil, c'est que je n'en avais pas besoin.

Et la, sa réponse m'a littéralement scié.

"Si ! t'as besoin de conseil. Ta mère elle sait s'occuper d'un gamin, toi tu sais pas. Tu va pas lui apprendre ? Et puis c'est normal qu'elle te dise quoi faire, regarde les, tu fais rien comme il faut".

Cette conversation était la suite d'une autre ou on me disait que j'étais dénué de talent et qu'il était inutile que je me lance dans la photographie, et d'un discours sur le fait que j'avais pas le droit de mettre ma fille au coin devant mon père parce que c'est lui qui décide.

J'ai pris mes enfants, ai salué tout le monde, et je suis parti. 

Je peux remercier mes calmants, grâce a qui je n'ai pas explosé de rage ou fondu en larmes.