Un quart de siècle

Hier, j'ai célébré mon premier quart de siècle. Enfin, célébrer est un bien grand mot pour la pitoyable galette des rois que nous avons mangé en compagnie de mes grands parents pressé de partir et de ma mère malade. 

J'ai 25 ans. 25 années qui ont défilées a une vitesse folle !

Et qu'est ce que j'ai fais de ces 25 ans ? RIEN.

J'ai foiré mes études. Moi qui aspirais a une brillante carrière de freelance graphiste il y a 6 ans de cela, j'ai lamentablement échoué ! Je n'ai pour ainsi dire jamais travaillé. Un apprentissage, quelques missions d'intérim... Rien de palpitant...  J'ai abandonné des dizaines de projets, par manque de confiance en moi, et surtout, a cause de l'acharnement de ma famille pour me faire comprendre que je n'étais qu'une moins que rien... Je n'ai jamais quitté la France. Je n'ai jamais pris l'avions. Et pourtant, je rêve de partir vivre a l'autre bout de la planète... Je ne possède rien. Pas de voiture, pas de maison. Des meubles récupéré a-droite-a-gauche qui ne valent rien... 

Ma seule réussite : mes enfants, et mon couple. Ce n'est pas rien, certes. 

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Je pense optimistement qui le me reste un demi siècle pour vivre. 

Un demi siècle pour accomplir quelque chose. Avoir une histoire a raconter, quand je serais vieille, a mes petits enfants. 

J'ai envie de pouvoir leur raconter que quand leurs parents avait 2 et 3 ans, on s'est enfuit pour aller vivre au pays des Kangourou. Que Papy a trouvé un super travail ou il a pu s'épanouir, et que moi, je suis devenu photographe de la faune et de la flore. Que je m’enfonçais dans le Bush pour capturer a tout jamais des images sublimes de la faune Australienne, et que les paysages m'offraient des tableaux somptueux.

Je veux leurs raconter l'histoire de notre famille, installé dans un paradis sur terre. Ou voir la mer représentait le plus des cadeaux que la vie nous ai donné. Leur expliquer que le but de notre vie n'était pas d'être riche, mais de vivre, passionnément. Sans fioriture. 

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Il me reste donc un demi siècle pour tracer mon histoire. Notre histoire. 

Je vais travailler dur pour compléter le maigre salaire d'ouvrier de mon homme, pour que nous puissions vite acheter nos passeports, nos billets d'avions, et nous envoler !